Durant le corona, les prix de l’immobilier dans le monde ont été durement touchés, et Paris n’a pas fait exception. Pourtant, cette tendance s’est terminée avec 2020, car les premiers mois de cette année ont été accompagnés d’une augmentation des prix de l’immobilier dans et autour de la capitale française.
Curieusement, Paris elle-même se classe parmi les villes les plus faibles de la région Île-de-France en termes de croissance des prix, avec une hausse de « seulement » 0,3 % en mai. Les troisième, quatrième et cinquième arrondissements ont même vu leurs prix baisser jusqu’à 4,6%, car le prix moyen élevé des logements dans ces quartiers branchés et culturels le rend inabordable pour la plupart des acheteurs post-crise. Les 2e et 19e arrondissements à vocation commerciale ont été les plus dynamiques, avec des taux de croissance de 0,3% et 0,6% ce mois-ci.
Qu’en est-il de la banlieue?
Le podium des lieux les plus convoités autour de la capitale française est détenu par les départements du Val-d’Oise, de l’Essonne et de la Seine-et-Marne, qui ont vu leurs prix moyens de l’immobilier bondir de 4 % et plus au cours des 12 dernières mois.
Effet secondaire du confinement
Cette redistribution de la demande autour de Paris et sa banlieue n’est pas la seule chose qui a changé sur le marché immobilier de la région, car les acheteurs et les locataires post-confinement ont développé un goût prononcé pour les maisons plus grandes et les appartements au rez-de-chaussée avec des jardins sous leurs fenêtres.